La méthode miracle
- emsentialaj
- 14 oct.
- 2 min de lecture

Dans le monde de l’entraînement, beaucoup promettent la méthode révolutionnaire, comme si elle pouvait tout changer. Le problème c'est qu'entraîner, c'est permettre entre autres au corps de s'adapter, qui au fur et à mesure va permettre de réduire le coût énergique lié à l'activité (avec différents buts ou objectifs). Partant de là, quel critère permet d'évaluer l'efficacité d'une méthode plutôt qu'une autre ?
Méfiez-vous du bel emballage, bien marketé, qui à l'air si simple et miraculeux et avec résultats garantis. L’entraînement ne repose pas sur des trouvailles miraculeuses, mais sur la mise en œuvre exigeante et patiente de principes séculaires : continuité, régularité, variété, progressivité, individualisation, saturation… Des principes que beaucoup connaissent, mais qui sont souvent bâclés (recherche rapide de profits, manque de méthodologie...). Notre rôle : faire en sorte que le sportif s’adapte. Ne devrait on donc pas nous aussi nous adapter au sportif ?
Ce n’est pas une méthode qui fait la différence, ni un exercice, ni un aliment, mais c'est la compétence de l’entraîneur à appliquer, contextualiser et ajuster ces principes dans la durée. Et surtout, vous, donnez vous le temps d'évoluer : 1 an c'est trop long pour changer ? Tout mes clients qui ont été patients, ne regrettent rien, car aujourd'hui ils voient les bénéfices sur du long terme.
Alors, quand un entraîneur ou un préparateur physique affirme qu’« une méthode marche bien, même mieux », il révèle surtout des failles dans la compréhension des réponses aux stimuli d’entraînement, et dans sa planification et périodisation. Une méthode ne doit finalement être qu'un outil qui s'il est bien utilisé donnera de bons résultats. N'oubliez jamais : l'organisme s'adapte à tout, plus ou moins vite. C'est même la raison d'être du métier d’entraîneur. Obtenir ces adaptations profitables aux bons moments et durablement.





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